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Six nations 2024 : où en sont les Bleues avant le début du Tournoi ?

Le XV de France dispute le match d’ouverture du Tournoi 2024 face à l’Irlande, samedi, au Mans.

L’heure de reprendre sur de bonnes bases. Le XV de France démarre son Tournoi des six nations avec son premier match face à l’Irlande, au Mans, samedi 23 mars (à 15h15 sur France 2 et france.tv). Pour ce second Tournoi sous la houlette du duo Gaëlle Mignot-David Ortiz, les Bleues, deuxièmes l’année dernière derrière les inévitables Anglaises, rêvent de sacre, de Grand Chelem, et de laisser derrière elles les déceptions de l’automne.

Ce Tournoi, les Bleues l’abordent en effet dans un état d’esprit de revanche, quelques mois après leur dernière sortie sous le maillot international, et une première édition du WXV mitigée. D’un côté, une victoire historique en Nouvelle-Zélande face aux Blacks Ferns en ouverture, mais de l’autre, deux défaites très décevantes face à l’Australie et au Canada, pourtant à leur portée. "On s'est remis en question sur le contenu [...] C'est sûr qu'on n'a pas été au niveau lors des deux matches après celui face aux Black Ferns", a concédé Gabrielle Vernier dans un entretien à l’AFP. 

Tirer les leçons du WXV

Dans ce Tournoi, les Bleues ne veulent plus faire les mêmes erreurs et pour se préparer, elles ont identifié ce qui leur a manqué cet automne en Nouvelle-Zélande, du manque d’agressivité défensive aux tâtonnements en attaque. "On espère ne pas refaire les mêmes erreurs pour le Tournoi et arriver avec plus de solutions et de créativité, notamment offensive", a posé Gabrielle Vernier à l’AFP. "J’ai envie de voir une équipe qui joue, qui retrouve de la densité, du mordant en conquête, comme elles ont su le faire sur le match des Blacks", explique Marie Sempéré, consultante pour France Télévisions.

Les deux sélectionneurs, Gaëlle Mignot et David Ortiz, ont également travaillé en ce sens, pour préciser le projet du XV de France et continuer d'apporter leur patte. L’enjeu du Tournoi est aussi de poursuivre la construction du groupe en vue de la prochaine Coupe du monde en Angleterre en 2025, notamment en y injectant du sang neuf. "Ce tournoi est une belle occasion d’intégrer des jeunes", a ainsi assuré Gaëlle Mignot après l’annonce de sa première composition d’équipe, jeudi. "Nous, on ne voit que des opportunités, le niveau du rugby français augmente et les jeunes filles sont prêtes." Dans le groupe des 23 pour défier l'Irlande, on retrouve ainsi les novices Kelly Arbey, titulaire à l'aile, et Lina Tuy sur le banc.

"Le niveau du rugby français augmente et les jeunes filles sont prêtes"

Pour elles comme pour le reste du groupe, l'aventure commence ce samedi, au Mans, face à l’Irlande, cuillère de bois du dernier Tournoi, mais renforcée par l’arrivée de joueuses septistes dans le groupe. "Des deux côtés ça a envie de matcher, les Irlandaises c'est une grosse équipe, très frontale, nous aussi on adore ça", a expliqué la capitaine tricolore Manae Feleu en conférence de presse. "Que ca soit les filles ou le staff, tout le monde est focus à bien rentrer dans la compétition", a assuré Gaëlle Mignot.

Ce premier match doit servir à bien lancer la compétition, qui doit se terminer dans un peu plus d'un mois avec le choc contre l'Angleterre. "L’ambition, c’est de se donner les moyens d’arriver sur le match décisif avec le bagage qui nous permettra de remporter le Tournoi", a résumé David Ortiz. "Pour le moment, le plus important c’est tout le processus, le cheminement qui va nous amener jusqu’à ce dernier match."

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